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Demain un océan de plastique ?


La pollution plastique des océans va quadrupler d’ici à 2050. Les efforts actuels de protection des espèces et des écosystèmes océaniques, garants de la biodiversité, risquent d’être anéantis, faute de mesures contraignantes, au niveau mondial.

Environ 20 % des déchets plastiques des océans sont générés par la flotte maritime, dont les bateaux de pêche. Les 80 % restants proviennent de l’activité terrestre. Des déchets plastiques laissés à l’abandon à proximité des côtes, des fleuves ou des rivières, entraînés vers la mer par le vent, la pluie ou le courant. Une grande partie des déchets plastiques provient du secteur de l’emballage.

« Le temps du plastique… ce n’est plus fantastique »

L’Océan, plus de 70 % de la surface de la planète, est un régulateur des grands équilibres environnementaux dont le climat, un pourvoyeur de ressources alimentaires et énergétiques et un vecteur d’échanges économiques. Mais il reste encore trop souvent en marge des grands rendez-vous de l’agenda international.
« Tout porte à croire que la contamination de l’océan par le plastique est irréversible. Une fois répartis dans l’océan, les déchets plastiques sont presque impossibles à récupérer… Il est bien plus efficace de s’attaquer aux causes de la pollution plastique que de nettoyer après coup », déclare Heike Vesper, du programme marin du WWF.

Pour préserver les services vitaux apportés par l’Océan, il est urgent de renforcer la mobilisation politique et d’accélérer la construction collective des outils d’une gestion durable. Le 11 février 2022, dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne et avec le soutien des Nations unies, la cinquième édition du One Planet Summit, dédiée à l’Océan, s’est déroulée à Brest.

Quarante et un dirigeants internationaux venant de tous les bassins maritimes et représentant plus de la moitié des zones économiques mondiales se sont engagés pour la sauvegarde des océans. La France a annoncé la résorption, d’ici dix ans, des décharges littorales présentant un risque de rejet de déchets en mer soit une cinquantaine de sites.

Nicole Chauveau

Nettoyer après coup ne suffit plus.
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